Il y a quelques jours, nous vous annoncions la réunion de représentants de plus de 60 pays, qui se penchaient sur le problème du pourriel dans le monde.

À l'issue des 2 journées de réflexion, l'UIT "Union Internationale des Télécommunications" a publié une liste de 5 grandes recommandations sur le sujet :

? encourager chaque État à se doter d'une législation encadrant les communications électronique et l'e-marketing
? trouver des solutions techniques à déployer de bout en bout du réseau, du FAI à l'utilisateur final;
? soutenir les initiative industrielles, notamment auprès des FAI, contre le spam;
? assurer l'éducation et l'information du consommateur;
? développer la coopération internationale.

 

Les 5 recommandations ne sont pas obligatoires : «Nous ne pouvons rien imposer, mais il s'agit d'une première étape pour lutter contre ce phénomène», explique Robert Shaw, conseiller stratégique et politique de l'UIT en matière d'Internet, qui a animé les débats.

«Nous espérons nous revoir régulièrement et rédiger d'ici à deux ans un premier document ("Memorandum of Understanding"), signé par chaque pays, établissant leur coopération pour lutter contre le spam», poursuit-il. «Car le seul moyen de résoudre ce problème est au niveau international», estime le responsable.

Il n'y aurait que 30 pays à disposer de lois contrôlant le spam : «Dans les autres pays, qui sont majoritairement en voie de développement, il n'y a aucune protection et cela est particulièrement dommageable, car leur frêle infrastructure Internet peut être très vite bloquée par la saturation provoquée par les spams, provenant, dans l'ordre, des États-Unis, de la Chine, de la Corée du Sud, de Taiwan et du Brésil.»