Avec une estimation de 38 millions de consoles de jeu portables livrées par Sony et Nintendo en 2013, le compte est loin du pic à 47 millions d'unités de 2008. Entre les deux, les smartphones, puis les tablettes tactiles, ont montré leur  potentiel ludique, aidées par un impressionnant ( même si fortement redondant ) catalogue de jeux disponibles à des prix très bas ( voire gratuits ou selon un modèle Freemium ).

Après 2013, le cabinet d'études ABI Research prévoit un déclin progressif du segment qui restera malgré tout un marché de niche intéressant pour les joueurs réguliers et plus exigeants en matière de jeux, et alors que les smartphones et tablettes élargiront leur présence dans le domaine ludique, sans forcément écraser le segment.

Consoles de jeu portables et smartphones / tablettes peuvent coexister, assurent les analystes, même si l'on peut se demander dans quelle mesure les acteurs de l'écosystèmes ( fabricants de consoles, éditeurs de jeux ) pourront soutenir un marché aux perspectives de croissance réduites.

ABI Research note d'ailleurs que l'implication des éditeurs de premier plan, capables de porter des franchises, sera vitale pour le secteur alors que le hardware console doit faire face aux rythmes rapides de renouvellement et d'intégration de nouvelles technologies dans les appareils mobiles.

Il sera cependant difficile de rester uniquement sur le créneau des consoles de jeu portable. Sony en a déjà pris acte en renommant son portail de jeux pour smartphones PlayStation Mobile et en mettant l'accent sur le jeu comme l'un des piliers de sa stratégie mobile.