Activision logo Il y a quelques jours, le patron d'Activision, Bobby Kotick, est monté au filet, pour tenir des propos très durs envers Sony et sa politique. Selon lui, les coûts élevés des développements de jeux sur les machines de la firme japonaise, ainsi que le prix de ces dernières, causeraient du tort à sa société. Et de ce fait, il demande expressément à Sony de lâcher du lest pour permettre à tout le monde d'y trouver son compte.

"Ils doivent réduire le prix, parce que s'ils ne le font pas, les taux d'attachement sont susceptibles de ralentir. Si nous sommes réalistes, nous pourrions avoir à mettre un terme à notre soutien à Sony... Quand on regarde 2010 et 2011, nous pourrions reconsidérer si nous voulons soutenir la console - et la PSP aussi."

Le message était on ne peut plus clair, et la balle se trouve maintenant dans le camp de Sony, qui ne semble pas vraiment affecté par ce qui ressemble à un ultimatum.


Sony veut calmer le jeu
Tout va bien de notre côté, nous avons pleine confiance en ce que nous allons proposer. C'est un peu, en résumé, ce que nous explique le porte-parole de PlayStation, Patrick Seybold.

"PlayStation connaît un énorme élan depuis l'E3, et nous assistons à une croissance positive avec plus de 350 titres destinés à débarquer sur toutes nos plates-formes, incluant beaucoup de jeux attendus de la part de nos partenaires éditeurs. Nous bénéficions de saines relations d'affaires avec eux, les estimons énormément, et travaillons en étroite collaboration avec ces partenaires éditeurs afin d'offrir la meilleure expérience de divertissement."

L'E3 2009 a effectivement été un très bon cru pour les machines Sony, avec des exclusivités qui ont tapé fort, à l'image de God of War III et d'Uncharted 2. Reste qu'il ne serait pas inintéressant de savoir exactement les sommes que doit payer Activision à Sony. De toute évidence, cette année devrait être marquée par une baisse de prix de la PS3, version Slim en approche oblige.

Source : Kotaku