Bobby Kotick - CEO Activision De nos jours, la créativité peut être synonyme de prise de risque. Paradoxal car dans le même temps, si vous n'innovez pas suffisamment, vous vous exposez à une défaite, qu'elle soit commerciale ou ludique. Alors les éditeurs préfèrent miser sur du déjà installé, des valeurs sûres, bref, des suites qui n'effrayeront pas le consommateur. Évidemment, d'autres joueurs aspirent à plus de neuf, d'inédit, même si ceux-ci sont souvent trop peu nombreux pour qu'on daigne s'intéresser à leur parole.


"One, two, three..."
Donc au final, il est plus profitable de privilégier des séquelles plutôt que des concepts et licences toutes nouvelles toutes belles, qui pourraient ne pas trouver leur public. Bobby Kotick, le CEO d'Activision, pense vraiment que les joueurs trouvent leur compte ainsi :

"Un petit segment de joueurs clame haut et fort que tout doit être nouveau et différent chaque année. En fait, les gens sont heureux avec les franchises existantes, à condition que vous y apportiez des innovations."

S'il fait mention de ceux qui achètent en masse des Call of Duty et autres Guitar Hero, oui, forcément qu'il existe des personnes contentes de leur achat. Mais à trop vouloir leur donner ce qu'ils veulent, on en arrive parfois à oublier de les surprendre, et de ce fait passer à côté d'une satisfaction encore plus grande de leur part. Et là, je parle peut-être plus de Guitar Hero que de Call of Duty.

Source : Game Stooge