Microsoft admet que le retard pris dans le lancement au public de Windows Vista aura aussi des répercussions sur le planning de commercialisation de la future version d'Office.

L'annonce, en début de semaine, d'un retard de plusieurs semaines dans la sortie commerciale de Windows Vista a provoqué émoi et moqueries, mais les conséquences économiques--et en terme d'image--ne peuvent être ignorées. Ce différé aura une autre conséquence fâcheuse : la future déclinaison de la suite bureautique Office de Microsoft connaîtra elle aussi du retard à l'allumage, de l'aveu même de son éditeur.

Ce dernier reconnaît en effet que si Office 2007 sera bien mise à la disposition des fabricants de PC en fin d'année 2006, comme prévu, elle ne sera commercialisée au détail que dans les premières semaines de 2007. Les différentes versions d'Office 2007 (la bien nommée), Office Edition Familiale et Etudiants, Office Professionnel, Office Small Business et Office Standard, devraient être disponibles chez les détaillants dans les premières semaines de l'année prochaine, sans plus de précision, mais une Bêta 2 ouverte au public est toujours programmée pour juin 2006.

Les raisons invoquées par Microsoft pour justifier ce retard dans le lancement au public d'Office 2007 tiennent essentiellement du choix stratégique, et n'ont, selon l'éditeur, aucune justification technique. Initialement prévue, comme Windows Vista, pour décembre 2006, et promise à un joli succès commercial, Office 2007 devra faire l'impasse sur la période des fêtes de fin d'années, traditionnellement faste en terme de retombées économiques des deux côtés de l'Atlantique.

L'action Microsoft à la bourse de New-York a déjà connu un bref tassement à l'annonce du retard dans le lancement public de Vista, entraînant avec elle les titres des principaux constructeurs de PC fonctionnant sous Windows. Les effets de la présente annonce devraient être plus circonscrits, mais nul doute que la cotation de l'action Microsoft à la clôture hebdomadaire du NASDAQ sera examinée avec beaucoup de soin par les analystes financiers...


Source : ComputerWorld