La commission sud-coréenne de respect des règles de la concurrence a rejeté l'appel interjeté par Microsoft, suite à une décision de justice qui intimait à l'éditeur américain de débarrasser les copies de Windows XP vendues dans la péninsule de leur lecteur multimédia, entre autres choses.
Epilogue temporaire
Fin février, la commission sud-coréenne de respect des règles de la concurrence, suite à une plainte déposée en 2001 par RealNetworks et Daum, estimait que Microsoft, en livrant avec son système d'exploitation Windows XP plusieurs logiciels multimédia ou de messagerie instantanée, décourageait l'utilisateur de faire appel à des produits concurrent, fussent-ils gratuits. Cette entorse aux règles régissant la concurrence en Corée du Sud faisaient bien entendu écho à celles déjà reprochées à Microsoft par la Commission Européenne, et la firme de Redmond laissait même entendre à l'époque qu'elle pourrait cesser de vendre ses produits au Pays du Matin Calme. Menace vide de sens, dans un marché en constante expansion, qui plus est avec une perspective--lointaine, il est vrai--de rapprochement avec le voisin du nord, mais Microsoft avait un mois pour faire appel de cette première décision, ce qu'il fit fin mars.
Appel suspensif
La juridiction d'appel de la commission a examiné la demande de Microsoft et, sans surprise, l'a rejetée. La firme de Bill Gates compte maintenant se tourner vers la Haute-Cour de Justice, à Séoul, pour obtenir gain de cause. Dans le cas contraire, Microsoft pourrait se voir contraint de proposer deux versions de Windows XP (en fin de carrière, rappelons-le) à partir du 24 août prochain : l'une comparable à l'actuelle, et une autre, moins onéreuse, dépourvue des logiciels qui posent problème, Windows Messenger et le lecteur Windows Media Player.
A Redmond, on souligne que le consommateur sud-coréen est suffisamment fûté pour se procurer sur Internet d'autres logiciels que ceux fournis d'office (sans jeu de mots) avec Windows, ce qu'il ne se prive d'ailleurs pas de faire. L'éditeur américain n'a pas encore commenté le rejet de l'appel lui-même.
Epilogue temporaire
Fin février, la commission sud-coréenne de respect des règles de la concurrence, suite à une plainte déposée en 2001 par RealNetworks et Daum, estimait que Microsoft, en livrant avec son système d'exploitation Windows XP plusieurs logiciels multimédia ou de messagerie instantanée, décourageait l'utilisateur de faire appel à des produits concurrent, fussent-ils gratuits. Cette entorse aux règles régissant la concurrence en Corée du Sud faisaient bien entendu écho à celles déjà reprochées à Microsoft par la Commission Européenne, et la firme de Redmond laissait même entendre à l'époque qu'elle pourrait cesser de vendre ses produits au Pays du Matin Calme. Menace vide de sens, dans un marché en constante expansion, qui plus est avec une perspective--lointaine, il est vrai--de rapprochement avec le voisin du nord, mais Microsoft avait un mois pour faire appel de cette première décision, ce qu'il fit fin mars.
Appel suspensif
La juridiction d'appel de la commission a examiné la demande de Microsoft et, sans surprise, l'a rejetée. La firme de Bill Gates compte maintenant se tourner vers la Haute-Cour de Justice, à Séoul, pour obtenir gain de cause. Dans le cas contraire, Microsoft pourrait se voir contraint de proposer deux versions de Windows XP (en fin de carrière, rappelons-le) à partir du 24 août prochain : l'une comparable à l'actuelle, et une autre, moins onéreuse, dépourvue des logiciels qui posent problème, Windows Messenger et le lecteur Windows Media Player.
A Redmond, on souligne que le consommateur sud-coréen est suffisamment fûté pour se procurer sur Internet d'autres logiciels que ceux fournis d'office (sans jeu de mots) avec Windows, ce qu'il ne se prive d'ailleurs pas de faire. L'éditeur américain n'a pas encore commenté le rejet de l'appel lui-même.
Source :
BetaNews
