7 peches web Lancé il y a cinq ans de cela, le projet de web sémantique avait pour but initial, de permettre à nos ordinateurs d'interpréter le contenu des documents ( texte, vidéo, audio, etc. ) qui circulent sur la toile. Il est à présent opérationnel.

C'est en tout cas ce qu'a fièrement annoncé le britannique Timothy Berners Lee, lors de la récente conférence World Wide Web 2006 qui s'est tenue du 23 au 26 à Edimbourg en Ecosse. Pour rappel, cet homme, aujourd'hui âgé de 51 ans, est l'inventeur du Web et le fondateur du W3C ( World Wide Web Consortium ), consortium datant d'octobre 1994 et chargé de promoumoir les technologies du Web.


Tim Berners Lee :
" Nous nous sommes lancés il y a cinq ans avec le fameux schéma à plusieurs couches, en affirmant que nous allions avoir besoin de la structure RDF [ Resource Description Framework ] comme langage de données, d'un langage ontologique et de langages de requêtes et de règles. Nous avons suivi cette voie. Le langage de requêtes SPARQL en est au stade de la recommandation comme langage candidat, ce qui signifie qu'il est temps de l'implémenter. Sans SPARQL, nous pouvions dire que la pile était relativement incomplète. Nous nous sommes soudain rendus compte que c'était comme essayer de vendre des systèmes de gestion de bases de données relationnelles uniquement avec un langage de données, mais sans langage de requêtes. SPARQL fera une très grande différence, car derrière un serveur SPARQL, vous pouvez placer une quantité phénoménale de données existantes et les mettre à disposition sur le web sémantique. "


Développeuses, développeurs, à vous de jouer !
Au côtés de l'habituel langage utilisé pour écrire les pages web, à savoir le HTML ( HyperText Markup Language ), les développeurs devront à présent se pencher sur les langages sémantiques. Car, bien que le projet ait été finalisé plus tôt que prévu, sa mise en place dépendra maintenant du temps que lui consacreront les développeurs.