Google logo Si la firme de Mountain View est fréquemment la cible d'attaques judiciaires, il arrive également que les instigateurs de ces dernières se rétractent mais le mal n'est-il pas déjà fait '


Rappel des faits
Comme nous vous le relations dans une de nos actualités, Jeffrey Toback, un représentant démocrate membre de la législature du comté de Nassau situé dans l'état de New York, avait déposé en mai dernier une plainte enregistrée par la cour suprême de Mineola à l'encontre de Google.

Très véhément, Toback dénonçait : " une affaire où une compagnie multi-milliardaire fait la promotion et tire profit de la pornographie infantile. ( ... ) Google est le plus important et plus efficace diffuseur de pornographie infantile au monde. ( ... ) Google doit cesser la publicité pour des liens vers des sites Internet affichant, faisant le commerce ou fournissant un accès illégal à la pornographie ".


Epilogue
Toback, jadis si insurgé, a donc finalement retiré sa plainte en mettant un peu d'eau dans son vin, ce dont bien évidemment se réjouit Google qui avait toujours réfuté ces allégations en mettant en avant sa bonne foi et son attitude systématique consistant à retirer tout contenu litigieux de son moteur de recherche.

Toback a ainsi déclaré : " Nous avons abandonné la poursuite parce que Google a proposé de s'asseoir autour d'une table pour discuter de la situation ce qu'il refusait de faire tant que la poursuite était en cours. Nous avons donc pris acte de leur proposition ".

Steve Langdon, porte-parole de Google, a lui relativisé la portée des actes de Toback et son influence : " S'il veut nous parler de quelque chose, il devrait utiliser des moyens appropriés comme le téléphone, le courrier ou autres et ne pas se lancer dans une poursuite irresponsable. ( ... ) Nous ne travaillons pas avec lui et n'allons pas le faire juste parce qu'un procès nous est épargné ".

Le politique aurait-il juste tenté de se faire de la publicité sur le dos de Google, sachant pertinemment que sa plainte était vouée à l'échec '