Pouce leve La rédaction de Business 2.0*, un magazine américain qui s´intéresse principalement à la nouvelle économie et aux sociétés Internet ( e-business et e-marketing ), propose un top 50 des personnes à l'influence notable sur un pan entier de l'économie dans son ensemble.

La taille de leur porte-monnaie personnel n'a pas été retenu comme seul critère de sélection.


Ceux qui comptent
Côté Higt-Tech, classés numéro 2, Sergey Brin et Larry Page, les deux co-fondateurs de Google dont le succès ne se dément pas. Selon Business 2.0, Brin et Page sont toujours aussi indispensables au devenir de la firme de Mountain View tant ils insufflent à cette dernière un esprit d'initiative et de création perpétuel.

Sont également distingués Steve Jobs, le PDG de Apple qui prend la 4ème place, Bill Gates ( 21 ) qui est étrangement cité pour son oeuvre au sein de sa fondation caritative alors que son désormais futur successeur, Ray Ozzie ( 10 ) est lui mis en avant pour ses activités chez Microsoft.

Pour consulter l'ensemble du top 50 où bien d'autres acteurs majeurs de l'économie numérique apparaissent, cliquez ici.


Ceux qui ne comptent pas ( ou plus trop )
Parallèlement à ce classement, Business 2.0 a publié une liste antagoniste mais sans ordre établi, de 10 personnes dont les heures de gloire semblent appartenir à un passé révolu.

Pris dans cette liste ( pour la liste complète, cliquez ici ) qui risque de susciter de vives réactions, quelques noms :

  • Steve Ballmer, PDG de Microsoft ( de plus en plus décrié à la tête de sa firme et qui vient de perdre l'un de ses principaux conseillers )

  • Ken Kutaragi, PDG de Sony Computer Entertainment ( retards conjoints de la PS3 et du Blu-Ray )

  • Jonathan Schwartz, PDG de Sun Microsystems qui commence à devenir une société comme les autres

  • Linus Torvalds, le créateur de Linux dont l'ampleur a dépassé sa seule personne

Evidemment, classé numéro 1 du top 50, un des maillons essentiel de l'économie, à savoir le consommateur, ce qui est somme toute assez logique quoiqu'un peu convenu voire démagogique.

N.B : pour plus de détails concernant les arguments qui ont guidé les choix du magazine, s'en référer à son site ( liens " ici " ).


* à noter que depuis son rachat en 2001 par Time Inc., une société de presse américaine filiale du groupe Time Warner, des voix se sont élevées pour déplorer le risque de manque d'indépendance du magazine qui est toutefois toujours considéré comme la bible de la nouvelle économie.