Drapeau chine La principale volonté du gouvernement est de mettre fin aux vidéos parodiques circulant sur le web. Dès la fin du mois prochain ou le début du mois de septembre, seuls certains sites seront autorisés à diffuser de tels contenus sur Internet.


Parodies censurées, vidéos contrôlées
Une des dernières parodies concernait le film de propagande de 1974, " Sparkling Red Star " - ou " l'Etoile rouge scintillante ". Ce dernier présente un enfant soldat chinois qui lutte contre l'envahisseur japonais. La parodie met en scène un jeune chanteur révolutionnaire qui participe à une émission de télé-réalité musicale.

Selon le quotidien La Chine Nouvelle, la parodie a soulevé de vives critiques dans le pays présentant une distorsion " immorale et inacceptable " de la révolution chinoise selon les observateurs.

Il y a actuellement 100 millions d'abonnés à Internet en Chine et ces parodies sont autant d'échappatoires possibles pour des internautes déjà très contrôlés. Les sites web qui voudront diffuser leurs contenus vidéos devront d'abord en demander l'autorisation de l'Administration de la radio, des films et de la télévision.

A l'heure actuelle, on recense trois portails vidéos officiellement autorisés en Chine, à savoir Sina, Sohu et Netease. Une dizaine d'autres se sont engagés à appliquer la censure pour tous les contenus jugés " malsains " comme les vidéos parlant du Tibet, de Taïwan ou de Tien An'Men.