Le député chef de la section des escroqueries informatiques du ministère de la justice américaine, Christopher Painter, estime que ces dernières années, il y a eu un changement distinct du type de cyber criminels rencontrés par les détectives en ligne. « Maintenant nous sommes loin du  hacker dont la principale préoccupation était de se faire connaître. Les motivations deviennent de plus en plus monétaires. » ajoute-t-il. Bien que les médias rapportent des histoires d’adolescents opérant depuis leur chambre, le plus grand danger se situe vers les escrocs anonymes virtuels.

Ces types de groupes organisés exécutent leurs attaques par le phishing (faux sites), le carding (utilisation illégale de cartes bancaires), et utilisent des armes invisibles sophistiquées tel que le "botnet" (réseau-robot) où des centaines d’ordinateurs sont utilisés pour infecter d’autres machines. Le souci majeur est que les escrocs pourraient cibler leurs attaques sur les services de secours d'urgence dans un but d’extorsion.


Des pertes difficiles à estimer

Il est difficile d’évaluer le coût global résultant de ce type de crimes étant donné que certains organismes attaqués préfèrent garder le silence plutôt que de publier l’attaque (avec succès) de leur réseau. Cependant, le FBI américain estime que toutes ces escroqueries informatiques coûteraient environ 400 milliards de dollars à l’industrie américaine. Le cyber crime aurait également augmenté de 50 % ces 2 dernières années en Grande Bretagne, ce qui montre bien que ces réseaux de cybercriminels deviennent de plus en plus organisés.