Si l'on a souvent tendance à l'ériger en exemple pour démontrer que les offres légales de téléchargement de musique peuvent être couronnées de succès (et c'est bien le cas), l'entente au sein du couple iPod / iTMS d' Apple ne semble toutefois pas au beau fixe comme l'avance un rapport de Jupiter Research dont s'est fait l'écho BBC NEWS.


Est-ce vraiment une surprise '
En moyenne, sur les baladeurs numériques de la firme à la pomme, ce serait ainsi seulement 5% de la musique qui proviendraient d'un magasin de vente en ligne soit à peu près 20 morceaux achetés sur iTunes. Pour le reste, la musique serait issue de CD rippés ou de fichiers téléchargés sur les réseaux P2P.

En outre, 83% des détenteurs d'iPods n'achèteraient pas régulièrement de la musique numérique, un acte qui serait donc l'apanage d'une minorité (17%) à raison d'au moins une fois par mois (en général pour un seul titre).


De quoi conforter Rob Glaser dans ses déclarations
Des analyses qui raviront le PDG de RealNetworks qui avait déclaré en mai dernier que près de la moitié de la musique présente sur les iPods était obtenue de façon illicite, soit via les réseaux d'échanges Peer to Peer, soit par la copie des CD d'amis.

Il n'avait d'ailleurs pas hésité à sous-entendre que le comportement des utilisateurs était à mettre en corrélation avec ceux des pirates tout en indiquant que c'était le système mis en place par Apple avec son manque d'interopérabilité qui les y incitait. Sur ce dernier point, volontairement provocateur, l'étude de Jupiter Research se montre moins tranchée et précise que diviser les utilisateurs en deux catégories, acheteurs et pirates, est un raccourci à éviter et qu'en outre, des initiatives à l'instar de SpiralFrog, sont peut-être de nature à changer singulièrement leur comportement, constituant ainsi un nouveau modèle économique.