Microsoft a pris son temps pour lancer le successeur de Windows XP, Windows Vista, et compte bien empêcher la génération spontanée de PC utilisant illégalement ce dernier système.


Tour de vis
Celles et ceux parmi vous qui "tournent" sous Windows XP le savent, pour peu qu'ils aient lu les conditions générales d'utilisation du système d'exploitation de Microsoft : il est possible d'installer le système sur autant de PC qu'on le souhaite, à condition qu'il n'y ait à un moment donné qu'une seule copie active du logiciel pour lequel on a acquis une licence. En d'autres termes, si vous possédez le CD (ou DVD) de Windows XP, édition familiale ou professionnelle, et que vous désirez changer de machine, vous pouvez sans restriction installer le contenu de votre support optique sur votre nouveau matériel, à condition de le supprimer de son hôte précédent. Et vous pouvez vous livrer à cette--fastidieuse--manipulation autant de fois que vous le voulez. Lorsque vous passerez à Vista, méfiance : avec les versions vendues au détail (hors OEM, donc, a priori), une seule culbute vous sera permise avant la sortie de route...


Facilité virtuelle
Plus restrictif encore, surtout pour le grand public, l'interdiction formelle (et verrouillée sur le plan technique, semble-t-il) d'installer les versions Home Basic et Home Premium "sur une machine virtuelle ou un logiciel d'émulation" (dixit la licence Microsoft). Cette restriction ne vaut pas pour les versions Ultimate et Business de Vista, cependant. On sait qu'il en coûtera environ 200 euros pour un passage de Windows XP à Windows Vista Home Basic, contre près de 250 euros pour basculer vers Vista Home Premium. Microsoft a déjà fait savoir que la couverture technique passerait de 90 jours à un an, et qu'un défaut d'activation de votre copie de Vista dans un délai de 30 jours aura pour résultat le passage en mode dégradé du système. On sait aussi que le mécanisme d'authentification n'est pas à l'abri d'une panne, de temps à autre...