La toute récente sortie de Red Hat Enterprise Linux 5 (RHEL5) qui intègre le système de virtualisation libre Xen est l'occasion de souligner l'émergence des solutions de virtualisation sur l'ensemble des systèmes d'exploitation.

Xen est le fruit de deux ans de travail collaboratif, supporté par Red Hat en collaboration avec IBM.

La compagnie a ainsi réagi à la demande grandissante d'une solution de virtualisation sur ses serveurs, permettant d'optimiser l'utilisation de la puissance du processeur, en lançant simultanément de multiples instances du système d'exploitation, explique Ian Gray, vice-président des services de supports généraux.

Par ailleurs, Red Hat envisage l'utilisation de sa plate-forme dans les architectures orientées service (SOA), très en vogue actuellement. Rappelons que ces dernières visent à ne présenter à un système informatique que la fonctionnalité du service qu'il utilise, indépendamment des contraintes liées aux choix techniques de son implémentation (langage de programmation, serveur, base de données...).


Malgrès sa puissance et sa maturité, Xen à du souci à se faire.
Il est à noter que Xen est inclus au noyau Linux 2.6.18 de RHEL5 sous la forme d'un patch externe au noyau. Hors, depuis la version 2.6.20, Linux intègre une autre solution de virtualisation : KVM.

En effet, bien que plus jeune, et pour le moment moins performante, celle-ci à l'avantage de la simplicité, puisque son intégration se résume à l'ajout d'un simple module, réduisant ainsi l'impact sur le code du noyau Linux, et améliorant donc sa stabilité.