Eidos

 Le monde du jeux vidéo souffre le martyr en ce moment et la liste des moribonds s' allonge chaque jour au grand Dam des joueurs qui espèrent tant voir les suites de leurs opus préférés.

On ne parle plus de 3D Realms, d' Interplay, de Troïka, le français UbiSoft se voit convoiter par Electonic-Arts et Eidos cherche des capitaux.

Depuis quelques mois l' éditeur britannique Eidos subit les affres du marché ludique et sombre dans l' agonie suite à des erreurs stratégiques qui pèsent lourdes sur la santé financière de la firme.

Mais l' entreprise intéresse UbiSoft qui a le vent en poupe, mais qui n' a pas encore donné son aval.

Angelina

Les caisses d' Eidos restent décidément vides et l' éditeur doit donner une réponse rapide aux propositions déjà faites comme une certaine rentrée de liquidité pour 53 pence par action.

C'est à la fin du mois de mars 2005 que l' on connaîtra l' issu d' Eidos.

Le groupe a expliqué avoir obtenu une facilité de crédit de 23 millions de livres de Royal Bank of Scotland, valable jusqu'au 30 juin, mais avec de strictes conditions :

"Si, au 25 mars, une offre de reprise n'a pas été déposée (...) ou un financement alternatif mis en place, RBS se réserve le droit d'exiger du groupe qu'il entreprenne des cessions d'actifs ou de propriété intellectuelle pour un montant équivalent au prêt plus les frais".

Le glas semble donc retentir pour Eidos, à moins que Lara Croft ne se trouve un fiancé richissime, surtout qu'elle a des arguments pour ;)

 

Source : Silicon