Depuis quelques temps, les spywares ne font plus recette. Les outils de lutte se démocratisent, et les navigateurs alternatifs (non liés au système d'exploitation) aussi, ce qui a pour conséquence une baisse, certes relative, du degré de facilité de l'infection. De plus, les utilisateurs sont de plus en plus attentifs à ce fléau.

La mode passée, voici donc l'occasion de s'intéresser à ce qui pourrait être le début d'un nouveau vecteur d'infection : les rootkits.

Je vous vois déjà venir avec vos commentaires acerbes :
  • Les rootkits ne sont pas nouveaux et ne touchent que les systèmes unix-compatibles.

Il faut croire que les temps changent. Je n'exposerai pas ici tous les détails du fonctionement d'un rootkit, mais pour aller au plus général, il s'agit d'un programme malveillant qui s'incruste dans le noyau du système d'exploitation et a donc la possibilité de parasiter le fonctionnement de tous les programmes de la machine. Toute information est potentiellement corrompue.

Le monde des OS libres est trés touché par ce type d'exploit en raison de l'ouverture du code source. Mais voilà que Windows connait lui aussi ce type de problème de sécurité (à qui il faudra trouver un nouveau nom, root étant un terme d'unix). Il s'agit probablement d'une conséquence direct du programme Microsoft Shared Source qui dissémine du code source à la manière du logiciel libre.

C'est Microsoft qui, lors de la conférence RSA, a annoncé avoir remarqué la relative prolifération de ce type de programmes malveillants sur son OS.

La prudence semble donc de mise.



Source : Futura-Science