Dans la course aux parts de marché, Microsoft domine, pour le moment, le marché mondial.

Si Linux, le leader du monde Libre, tend à remplacer les environnements Unix et Netware, il a encore bien du mal à concurrencer le dernier né de Redmond, le Windows Server 2003, considéré comme un système particulièrement fiable et sécurisé.

 

Info-Tech.research vient de publier son rapport d'étude (1400 Directeurs Informatiques interrogés), qui montre que Linux n'aurait plus le vent en poupe dans les PME et PMI


Linux serait exploité par 27 % d'entre- elles.
 

Parmi les 73 % de sociétés équipées de Windows, 48 % déclarent ne porter aucun intérêt au système d'exploitation libre tandis que 10 % annonce qu'elles s'y intéresseront dans les trois ans à venir.

"la prédominance de Microsoft sur les marchés de taille moyenne est l'une des raisons pour lesquelles Linux n'est pas déployé" explique F.koelsch, vice président de Info-Tech.

Il ajoute que le choix de Linux imposerait de développer l'expertise des services informatiques et obligerait ainsi à embaucher, augmentant d'autant les charges salariales, si souvent mises en avant dans les différentes études comparatives sur Windows/Linux.

De son coté, Yankee Group annonce que 50 % des 509 entreprises interrogées (grands comptes et PME-PMI) envisagent d'installer Linux en parallèle aux solutions Windows. Cependant, nombre de réponses précisaient que Linux viendrait essentiellement en remplacement d'environnements Unix ou Netware.

Windows server 2003

Microsoft, grâce au Windows Server 2003, gagne des points, conforté par l'étude Linux-Windows 2005 TCO Comparison Survey qui révèle par ailleurs que les coûts liés aux déploiements et à l'utilisation entre Linux et Windows Server n'affichent pas de différences significatives.

  Mais une large majorité des sondés estime que Windows Server 2003 affiche une qualité, des performances et une stabilité aussi fiable, si ce n'est plus, qu'une solution Linux. Ce qui n'est pas pour faciliter le déploiement de Linux en remplacement de Windows.

D'autant que, toujours selon les sondés, un redémarrage d'un système sous Windows Server 2003, suite à une attaque informatique, serait 30 % plus rapide qu'avec Linux.

Par contre, ils notent que les coûts horaires se révéleraient 3 à 4 fois supérieurs à Linux compte tenu des données stockées sur les serveurs Windows.

On le voit, la guerre sainte entre les deux frères ennemis ne se terminera pas de sitôt, chacun de son coté à grands renforts d' études, d' expériences et de témoignages,  martèle l'espace numérique.

Qui contrôle l' information, contrôle le monde.

Source : VNUnet