Cela fait déjà quelques news que nous vous parlons de l'affaire Google Print. Voici un Nième rappel (où N est un entier naturel supérieur à 18).

A la fin du siècle dernier, en 1998, de l'union d'un jeune russe et d'un jeune américain naquit une société californienne baptisée Google. Cette entreprise spécialisée dans la recherche d'information sur le web s'envola vite, très vite, et son moteur de recherche éponyme se rerouva vite en position de quasi-monopole puisque environ 80% des recherches sont effectuées via Google.
Dés lors, le couple américano-russe décida d'ouvrir les compétences de son entreprise à des domaines plus vastes, mais toujours en rapport plus ou moins direct avec l'internet, et surtout en intéraction totale avec le reste des services proposés par Google. Il y eut donc la messagerie, les weblogs, l'imagerie et bien d'autres.

Voici qu'en 2004, voici un peu plus de six mois, Google annonce un grand chantier de la culture : Google Print. L'objectif est clairement annoncé. En six ans, Google a l'intention de numériser 15 millions d'ouvrages pour un coût estimé entre 150 et 200 millions de dollars US. Cette opération sera menée en partenariat avec Stanford (E-U), Michigan (E-U), Harvard (E-U),  la New York Public Library (E-U) et Bodleian Library (RU). Le point qui fache, c'est que ce plan ne concerne pas seulement les ouvrages anglo-saxons.

Or l'intégralité des partenaires de Google sont anglo-saxons et le rôle de Google est de classer, trier, organiser l'information, ici la culture. Les craintes du vieux continent de voir classée la littérature, notamment française mais aussi allemande et italienne, selon un point de vue uniquement anglo-saxon naissent rapidement et un débat un peu houleux s'installe.

A cette occasion, le site Présence-PC publie un article de fond sur Google Print que je vous invite à lire.

Accéder à l'article.


Rappelons que la BNF entretient un site internet (peu confortable d'usage) qui permet l'accès aux copies numériques de beaucoup d'ouvrages francophones.