La Commission européenne a effectué des perquisitions dans les locaux européens du fabriquant Intel dans le cadre d'une enquête sur de possibles abus de position dominante.


Intel Rappel des faits :

Tout a commencé au mois d'Avril 2005, lorsqu'Intel est accusé par plusieurs entreprises et organismes gouvernementaux de pratiquer une concurrence déloyale. Ainsi, d'après la Japan Fair Trade Commission, Intel ne respecterait pas les rêgles économiques japonaise en proposant à des assembleurs des rabais importants sur les microprocesseurs en échange de la promesse de ne plus acheter de microprocesseurs chez une autre marque (AMD pour ne pas la citer), ou d'en acheter au maximum quelques %.

La FTC avait alors recommandé à Intel de cesser tout de suite ces pratiques sous peine de mesures drastiques.

Résultat, en Mai 2005 Intel est placé en quarantaine commerciale, le Japon déclarant qu'Intel ne fait plus partie de la liste des fournisseurs potentiels du ministère japonais des Transports et des Infrastructures pour les commandes publiques.

Un mois plus tard, en Juin 2005, c'est au tour d'AMD d'attaquer en justice Intel concernant sa stratégie pour maintenir son monopole. Selon AMD, Intel aurait ainsi exigé de ses clients qu'ils n'achètent pas de processeurs AMD, et pas moins de 38 sociétés auraient subis ces pressions, des fabricants ou des revendeurs.

Enfin, aujourd'hui, c'est la Commission Européenne qui s'occupe du cas Intel comme l'explique le porte-parole Jonathan Todd :

"Des responsables des services européens de la Concurrence, accompagnés de responsables d'autorités nationales antitrust, conduisent des inspections dans plusieurs locaux d'Intel en Europe, ainsi que d'un certain nombre de sociétés informatiques qui fabriquent ou vendent des ordinateurs".



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