Décidément, AOL excite toutes les convoitises.

Après Microsoft, puis Google, ce serait au tour de Yahoo de faire du pied à AOL. Dans ce cas comme dans les deux autres, évidemment, c'est une affaire de gros sous, de débouchés publicitaires, pour être plus précis : Google a mentionné "en passant" qu'AOL représentait pour lui environ 380 millions de dollars en chiffre d'affaires annuel ; nul doute que Yahoo aimerait un jour pouvoir revendiquer pareille performance lui aussi...

En tout cas, Yahoo a sur Google un avantage, s'agissant du rachat (') ou de la prise de participation chez un fournisseur d'accès à Internet : il connaît ce métier, puisqu'il est l'un des principaux acteurs en ce domaine sur le continent nord-américain.

Au siège d'AOL, à Dulles, près de Washington, D.C., on se contente de répéter la mantra entendue maintes fois ces dernières semaines : "nous ne sommes pas à vendre, en tout ou partie".

Reste que la décision finale appartiendra de toute façon à la maison mère d'AOL, Time Warner.

Une question juridique mérite d'être abordée : les lois anti-trust américaines pourraient empêcher cette opération, car elle placerait Yahoo dans une position dominante, à moins de recourir à de savants montages financiers.

Ce qui n'est pour l'instant qu'une rumeur (qui a dit : "une de plus"') colportée toutefois par les très sérieux Wall Street Journal et TheStreet.com n'a attiré, au moment où étaient écrites ces lignes, aucune réaction ni commentaire du côté de chez Yahoo...



Source : Beta News