Snapchat n'est pas étranger à ce genre de fait divers : le 5 juin dernier, une adolescente de 15 ans utilisatrice de la messagerie s'est suicidée par arme à feu. L'Américaine n'a pas supporté de voir une vidéo d'elle nue publiée sur la messagerie Snapchat et sur Internet.
S'il était initialement pensé que la vidéo avait été récupérée de façon frauduleuse, l'enquête a permis de déterminer que ce sont des filles de son lycée qui l'ont filmé pendant qu'elle prenait sa douche dans les vestiaires de l'école via Snapchat, et diffusé la vidéo. En parallèle, son ex petit-ami publiait des photos d'elle nue sur Twitter et autres réseaux sociaux pour se venger de leur rupture.
C'est trois heures après la publication de la vidéo sur Snapchat que Tovonna Holton a saisi l'arme à feu de sa mère pour donner fin à ses jours.
Le cas mêle revenge porn et défaut de censure sur les réseaux sociaux. L'aspect viral de la vidéo, qui s'est retrouvée partagée auprès d'une bonne partie de l'établissement scolaire de la victime en quelques heures l'a poussée vers cette issue tragique.
L'affaire est loin d'être isolée et le harcèlement sur les messageries, les réseaux sociaux ou Internet en général, sous toutes ses formes, fait de nombreuses victimes chaque année. Si les réseaux sociaux tentent de lutter contre le cyberacharnement, force est de constater que les méthodes d'intervention sont bien souvent trop lourdes et lentes pour se vouloir efficaces.
