La RIAA n'est décidément pas du genre à renoncer après un échec.

Vous vous souvenez peut-être des mésaventures de Mme Candy Chan et de sa fille Britanny, alors âgée de 13 ans. La RIAA (Record Industry Association of America) accusait la mère et la fille de s'être livrées à des téléchargements pirates de contenus multimédia, et entendait obtenir leur condamnation devant une Cour de Justice. Seulement voilà: les avocats des quatre "majors" (EMI, Warner, Universal et Sony BMG) avaient négligé un point de droit, et toute la procédure était tombée à l'eau.

Visiblement pas satisfaite, la RIAA remet le couvert, en demandant à une Cour différente de la première de nommer un "Guardian ad litem", c'est-à-dire un représentant légal de la jeune fille, désormais âgée de 14 ans. Une fois cette étape franchie, la jeune fille pourra être traînée devant un tribunal, et répondre de ses actes, qu'elle a par ailleurs avoués à sa mère.

Le libellé de la plainte vous arrachera peut-être une petite larme, en songeant à ce que de vilains internautes font endurer aux preux chevaliers de la propriété intellectuelle: "indépendamment de son propre témoignage, qui impliquait qu'elle connaissait les agissements de sa fille, Candy Chan, en refusant d'assumer ses responsabilité de mère, a obligé les plaignants (voir plus haut) à intenter une action contre sa fille"...


Source : Slashdot