Ageia
En effet, derrière un communiqué de presse au ton altruiste (« Ageia donne la possibilité à tout développeur software de créer encore plus d’applications pour la PhysX sans payer de royalties »), se dissimulerait en fait un discours d’échec, sinon d’humilité.


Pour qui sonne le glas '
Il semblerait que la firme soit placée devant la dure vérité de l’échec commercial de son processeur PhysX. Peut-on interpréter le fait de céder gratuitement des licences qui, quelques semaines de cela se monnayaient à prix d’or, comme un aveu d’impuissance '

On se souvient de tout le battage médiatique autour de ce processeur dédié au calcul physique dans les jeux vidéo et les applications industrielles. Les mauvaises langues arguent que Ageia a vu trop grand en essayant d’imposer une énième carte accélératrice à un univers PC déjà saturé par des solutions multi-GPU ou multi-CPU.


Obsolescence technologique '
Une explication technologique pourrait éclairer cette décision de la part d’Ageia : à l’heure où le SLI et le CrossFire de Nvidia et de AMD/ATI respectivement proposent une puissance et une attractivité non négligeables, une 3ème carte accélératrice semble caduque.


Ppu ageia small


N’oublions pas que la multiplication des cores au niveau CPU pourra aussi sonner le glas du Physical Processing Unit d’Ageia, dans la mesure où il suffirait de « spécialiser » un de ces nombreux cores dans le calcul des effets physiques. Autant dire que le temps s’annonce orageux pour Ageia.
Source : Ageia