Alice_logo Au début du mois de septembre, après avoir confirmé le rachat du fournisseur d'accès à Internet Alice pour 775 millions d'euros, Iliad avait annoncé que l'opération ne se ferait pas sans douleur pour une partie des 1 400 salariés. En effet, si les collaborateurs des sites d'Alice à Bordeaux et Marseille pouvaient dormir sur leurs deux oreilles, ceux du siège social parisien avaient du mouron à se faire. 330 à 350 sur les 390 étaient concernés par un plan social, Iliad ne voulant pas de doublons dans ses rangs.

Jeudi dernier, 200 salariés d'Alice ont ainsi suivi le mouvement de grève lancé par les différents groupes syndicaux CGTC, CGC, CGT et FO. Dans la capitale, on pouvait ainsi voir défiler les banderoles " Alice à l'ANPE : merci qui ? Merci Free " et " Alice... blonde, mais pas stupide ". En fait, les syndicats dénoncent un plan social qu'ils qualifient " au rabais " avec des mesures de reclassement tirées vers le bas proposées par la direction ", que ce soit " en matière d'indemnités, de formation ou d'aide à la mobilité ".

Mais ce n'est pas tout, les syndicats envisagent même de déposer, ce lundi, une assignation en justice pour " délit d'entrave menée par le comité d'entreprise ". Pour rappel, le débit d'entrave est le fait de porter atteinte à la mise en place et au bon déroulement de la mission des représentants du personnel.
Source : 01net