Hacker Désormais, dans la loi allemande, est défini comme un délit toute création, vente, distribution ou acquisition d'outils permettant le piratage de logiciels qui sont écrits dans le but d'exercer des activités délictuelles comme par exemple accéder illégalement à des données protégées.

Seulement, des craintes naissent de cette loi, notamment du côté des administrateurs réseaux et autres experts en sécurité informatique. Ces derniers craignent de ne pas pouvoir pleinement exercer leurs tâches comme par exemple le test d'applications ou de réseaux pour améliorer la sécurité. Un travail qui va à l'inverse des activités malveillantes des black hats, des individus piratant des applications avec une intention de nuire ( pour rappel, un hacker n'est pas nécessairement quelqu'un de mal intentionné ).

L'accès non autorisé à des données sécurisées par le biais d'une désactivation ou d'un contournement de mesures de sécurité constitue également un nouveau délit inscrit dans la loi. Une interdiction qui demeure controversée à l'instar de la loi similaire des Etats-Unis : le Digital Millenium Copyright Act. Par ailleurs, cette loi étend le sabotage d'ordinateurs d'entreprises, d'organisations ou d'administrations déjà considéré comme un délit au domaine de la protection des données personnelles.

" L'acquisition délibérée de données en se connectant sur une transmission de données non publique ou bien en trouvant un moyen de lire des données s'étant échappées d'un système " constitue dès à présent un délit au niveau légal.

Cette loi devrait être mise en vigueur dès l'été prochain et permettra la mise en place d'un cadre juridico-légal dans les affaires de cyberdélits. Reste à observer sa mise en application qui s'est avérée difficile dans de nombreux pays ayant adopté des législations similaires.