Dans son obsession de raccourcir les délais de livraison des produits vendus sur son portail d'e-commerce, le groupe Amazon envisage d'utiliser des drones pour amener les paquets jusque devant la porte des consommateurs, dans le cadre d'un programme Prime Air.

Amazon drone  Cependant la FAA (Federal Aviation Administration) ne répond pas à ses attentes d'une législation mise en place rapidement. Au contraire, c'est une régulation assez restrictive qui se prépare et qui va nécessiter plusieurs années avant d'être mise en place aux Etats-Unis.

Or, Amazon veut exploiter au plus vite cette possibilité qui débutera sans doute de toute façon par d'autres marchés que les Etats-Unis. Pour faire pression et obtenir satisfaction, le groupe américain a adressé une lettre ouverte à la FAA dans laquelle il demande à ce que soit débloquée la permission d'effectuer des essais en vol pour ses futurs drones commerciaux.

Et si Amazon souhaite mener ses opérations de R&D aux Etats-Unis, c'est la menace d'une délocalisation de ces efforts de recherche qui est mise en avant : " Sans accord pour nos tests aux Etats-Unis, nous serons obligés d'étendre nos efforts de R&D pour le service Prime Air ailleurs".

De son côté, la FAA a mis en avant les risques de sécurité en cas de panne ou de perte de contrôle de drones commerciaux en zone urbaine. Les acteurs du secteur craignent que les Etats-Unis ne prennent du retard dans ce secteur naissant par rapport à d'autres marchés dans lesquels les règles du jeu seraient plus souples.

Parallèlement à ses efforts pour faire naître un service de drones de livraison, et toujours dans l'optique de livrer ses clients le jour même de leur commande sur le portail Amazon, le Wall Street Journal rapporte que le groupe américain teste à New York un service de coursiers à vélo promettant une livraison en une heure, en vue de créer un nouveau service Amazon Prime Now.