Jeff Bezos, patron du groupe d'e-commerce Amazon, n'a pas été tendre avec le candidat Donald Trump après s'être vu reprocher d'utiliser le Washington Post pour le dénigrer. Parmi les chefs d'entreprise de la high-tech, généralement opposés au candidat républicain, il a été un vif opposant au programme politique du futur président et n'a pas assisté à la réunion des CEO des grandes enteprises high-tech organisée à la Trump Tower début décembre 2016.

Amazon logo. Maintenant que Donald Trump s'apprête à entrer en fonction, la donne a changé et le groupe s'aligne sur la stratégie de création d'emplois aux Etats-Unis voulue par le futur dirigeant du pays. Amazon annonce ainsi vouloir créer 100 000 emplois à temps plein aux USA dans les 18 prochains mois, continuant de faire progresser la masse salariale du groupe qui comptait 30 000 salariés en 2011 et déjà 180 000 à fin 2016.

Le groupe d'e-commerce compte proposer tous types de postes, du premier emploi aux postes d'ingénieurs et de développeurs, et pas seulement sur son siège social mais aussi dans ses différents entrepôts et centres logistiques, tout en continuant de proposer des postes plus flexibles via  Amazon Marketplace et Amazon Flex.

L'annonce intervient alors que Jack Ma, patron du groupe chinois Alibaba, a récemment rencontré Donald Trump et a fait miroiter la création possible mais assez hypothétique de 1 million d'emplois sous cinq ans par les PME qui proposeraient leurs produits aux clients chinois via sa plate-forme.