Banques en ligne : transactions risquées

Même si l'on sait que le simple fait de se connecter au web n'est pas sans risques, car le risque zéro n'existe pas, il est des secteurs économiques " sensibles " que l'on souhaiterait pour le moins intransigeant sur la question.

En premier lieu les banques car c'est chez elles que nos ressources financières sont pour la plupart stockées. Pourtant, les faits viennent contredire l'idée même que si un voleur aurait toutes les peines du monde à parvenir aux coffres, il en serait de même pour un pirate informatique.

Ainsi, le simple fait de faire une transaction bancaire est selon quelques spécialistes une pratique qu'il faut considérer avec beaucoup de sérieux et de prudence. Voilà quelques semaines, nous vous parlions du cas Français. Pas vraiment rassurant...
Et les experts viennent à nouveau d'enfoncer le clou avec les résultats d'une étude sur le sujet. Le britannique Philip Robinson, un expert contre la fraude explique que les consommateurs, s'ils ont bien conscience de leur responsabilité face aux fraudes, n'ont pas pour autant pris toutes les mesures nécessaires pour s'en prémunir.

Les banques, elles, ont également leur part de responsabilité. Elles n'adoptent pas suffisamment les outils informatiques de sécurisation adéquats. Cet expert estime par ailleurs que ces banques ne fournissent pas assez d'efforts pour informer et éduquer leurs clients face à la fraude.

Si la plupart des utilisateurs de banques en ligne disposent d'un antivirus, la protection minimale, ils ne savent pas pour la plupart de quand date leur dernière mise à jour. Les chiffres en Angleterre révèlent qu'au cours des six premiers mois de l'année 2005, plus de 14,5 millions de livres sterling ont ainsi été détournées du fait de transactions bancaires. Conséquence : 77 % des victimes n'ont plus effectué par la suite la moindre transaction.

Dans l'histoire, les perdants sont donc autant les clients que les banques elles-mêmes...