Le modèle de diffusion des différents OS mobiles suit une mécanique particulière lui étant propre. Inutile de comparer la répartition des différentes distributions d'Android avec celles de Windows par exemple.

Dans l'un des derniers rapports proposés par Google, Jelly Bean offrait une pénétration de 1.8% des smartphones sous Android, un chiffre quelque peu faiblard, mais qui trouve sa logique dans diverses explications.

Ainsi, il faut garder en tête qu'Android offre à ce jour le parc de smartphones et de tablettes le plus dense au monde.

android stats  Parmi ces dispositifs, une grande majorité n'a pas profité d'une mise à jour depuis plusieurs années et la majorité des systèmes Android restent ainsi bloqués en quelque sorte à la version 2.3 et 2.3.2 Gingerbread.

D'un autre côté, jelly bean 4.1 et 4.2, même s'il est relativement récent, n'a pas profité immédiatement du succès considérable apporté par le Galaxy S III et Galaxy Note II. Un retard sur des plateformes largement distribuées et très demandées qui ont entaché les dernières statistiques.

Selon les statistiques proposées, on remarquera qu'en dehors de Gingerbread, ce sont bien les dernières versions d'Android qui tiennent le haut du tableau. Un bon point pour Google et l'ensemble des partenaires du groupe.

Au delta des simples chiffres, on peut apercevoir au travers du graphique que les dispositifs Android annoncent une relative obsolescence à court terme. Les dispositifs accueillant une révision âgée de plus de deux ans de l'OS ne représentant que 11% des connexions actuelles au service Google Play.

Les fabricants peuvent donc se rassurer et continuer de développer sur les API les plus récentes, puisque selon Google, le public est bel et bien au rendez-vous.