La société de sécurité mobile NQ Mobile a publié un étude ( PDF ) dans laquelle elle indique avoir identifié plus de 65 000 malwares en 2012. Par rapport à 2011, cela représente une augmentation de 163 %. Parmi ces malwares, près de 95 % avaient pour cible la plateforme Android. Il sont véhiculés via des applications ou URLs malveillantes ainsi que par du phishing par SMS.

La grande majorité des malwares découverts (65 %) est classée dans une catégorie de programmes potentiellement non souhaités qui va des spywares, adwares aux chevaux de Troie voire des exploits root. Pour 28 % des malwares découverts, le but est de collecter et tirer profit de données personnelles de l'utilisateur. Une minorité de 7 % a pour objectif d'interrompre le fonctionnement de l'appareil.

Selon NQ Mobile, plus de 32,8 millions d'appareils sous Android ont été infectés au cours de l'année 2012, soit une augmentation de plus de 200 % par rapport à 2011 (10,8 millions de terminaux infectés).

Au mois de mars, le PDG de Google, Larry Page, a annoncé le cap des 750 millions de terminaux sous Android activés et cela va grimper vite puisque désormais le rythme est de 1,5 million d'activations par jour.

La Chine (25,5 %) est le marché le plus touché par les infections devant l'Inde (19,4 %), la Russie (17,9%), les États-Unis (9,8 %) et l'Arabie saoudite (9,6 %).

Dans son rapport sur les menaces de sécurité Internet 2012, Symantec note une augmentation plus modeste des malwares sur mobile, soit 58 % en un an. Fait notable, l'éditeur souligne qu'Android " présentait moins de vulnérabilités qu'iOS mais plus de menaces associées ".

" La part de marché d'Android, sa plate-forme ouverte et les nombreuses méthodes de distribution d'applications malveillantes qui existent en font une plate-forme de choix pour les attaquants "

, écrit Symantec.