Ce samedi, le site Internet du Conseil régional de Lorraine a été la cible d'une attaque informatique 48 heures après une attaque similaire lancée sur le site du Conseil général de Meuse.

place stanislas  Les actions contre le site lorrain ont été menées samedi à partir de 14h00 depuis des serveurs basés à l'étranger. L'attaque n'a pas été revendiquée pour l'instant, rapporte Thibault Villemin, premier vice-président de la région Lorraine.

Le site a toutefois été mis hors service à titre préventif sur décision en urgence du Conseil général. L'attaque s'est terminée dimanche matin, pour un rétablissement total du site dès dimanche midi.

"L'attaque a été bloquée avant que ( les pirates) ne puissent rentrer sur le site." "Ils n'ont pas réussi à prendre la main sur le serveur ni eu le temps de signer l'attaque, en modifiant par exemple la page." Explique Thibault Villemin.

La veille, des attaques similaires sur le site du Conseil général de la Meuse avaient été revendiquées sur le réseau social Twitter. Les attaques ont été menées en protestation au projet de site d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure : " Non au # Nucléaire #Bure #Meuse #OPGPII #GPII #CEA #Anonymous" déclarait alors le compte Twitter "Reaper Tango Down".

Dès jeudi dernier, le site du Conseil général de la Meuse était la cible d'une attaque menée par le groupe de hackers Anonymous. Le mois dernier, ce même collectif ciblait plusieurs sites du département du Tarn pour protester contre le projet du barrage de Sivens ainsi que la mort du militant Rémi Fraisse, décédé suite aux affrontements entre les militants et les forces de l'ordre.

L'opération GPII ( Grands Projets Inutiles et Imposés ) lancée depuis le début du mois n'en est donc qu'à ses débuts, d'autres actions devraient être menées pour appuyer les mouvements de manifestants à l'encontre du projet de Center Parcs à Roybon, l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes ou du projet de ligne TGV Lyon-Turin.