Aol En ce qui concerne les ventes des filiales européennes du groupe AOL, branche Internet du groupe de médias américain Time Warner, si celle de la filiale française est en cours de négociations avec le groupe Neuf Cegetel, la chose reste encore à définir pour les filiales allemande et britannique. Cependant, l'étau semble se resserrer de plus en plus en ce qui concerne la filiale allemande.


Plus que trois candidats en lice
Mercredi dernier, par l'intermédiaire du quotidien allemand Die Welt, nous apprenions que le groupe United Internet, second opérateur Internet en Allemagne juste derrière T-Online, une filiale de Deutsche Telekom, avait finalement jeté l'éponge. Sans doute à cause d'un prix demandé jugé trop élevé. Il ne restait ainsi plus que quatre candidats en lice : Freenet, KPN, Versatel et Telecom Italia.

Entre temps, selon l'agence de presse financière DPA-AFX, un autre prétendant au rachat aurait abandonné, à savoir KPN. Plus que trois donc.


Plus ou moins 600 millions d'euros, suivant les sources
Bien que certaines sources proches du dossier indiquent que des offres nettement supérieures aux 600 millions d'euros réclamés ont été faites, la même agence indique que ces propositions se situeraient plutôt aux alentours de 400 à 450 millions d'euros. Chose que s'est empressé de nier un porte-parole d'AOL : " L'information de presse selon laquelle AOL Allemagne a suscité des offres inférieures à 450 millions d'euros est complètement fausse ". Qui croire ' Nous ne savons pas, mais une chose est sûre : ce remue-ménage médiatique profite au titre boursier de Time Warner qui affiche une hausse de 0,49 % à 16,53 dollars.

Quoiqu'il en soit, le groupe qui fera l'acquisition de la filiale allemande d'AOL, récupérera 2,5 millions d'abonnés, ce qui n'est pas négligeable.