Logo aol Si en France il arrive que le service clientèle de certains FAI déclenche les foudres d'associations de consommateurs, aux Etats-Unis, America OnLine traîne la réputation de ne pas ménager ses futurs ex-clients qui veulent lui faire faux bond.

Alerté de cette situation par divers commentaires négatifs  qui pullulent sur le Net, Vincent Ferrari, a néanmoins décidé de tenter l'impossible : annuler son abonnement souscrit depuis 5 ans chez AOL. Conscient des risques inconsidérés qu'il prenait pour son intégrité physique et surtout mentale, l'intrépide Ferrari a enregistré sa conversation téléphonique avec un digne représentant d' AOL.


Le leitmotiv : Cancel my account !
Après tout de même 15 minutes d'attente ( déjà ça énerve un peu ), Ferrari a pu converser avec un certain John. Présentations faites, Ferrari a promptement et distinctement fait part de l'objet de son appel, à savoir annuler son abonnement dont il n'a plus l'utilité mais déjà les choses s'engageaient mal et John semblait faire la sourde oreille préférant dresser le bilan chiffré du temps passé sur Internet par Ferrari. D'un calme olympien ( il a bien du courage ), Ferrari a dû réitérer pas moins de 13 fois sa demande, martelant sans cesse en anglais dans le texte Cancel my account.

Environ 4 minutes d'égosillement plus tard, John s'est enfin montré plus conciliant et enclin à assouvir le désir de Ferrari non sans tenter une ultime fois de le dissuader dans son entreprise en demandant à parler au père du jeune homme âgé de 30 ans et ce alors que tous les papiers étaient à son nom.


Les nouvelles vont vite
Internet oblige, Ferrari ayant publié son enregistrement sur son blogue, cette affaire s'est rapidement ébruitée et le cas de Ferrari a fait l'objet de nombreux reportages télévisés ( à voir absolument, c'est édifiant ! ).

Un peu contraint, AOL a fini par présenter ses plus plates excuses à Ferrari et quant à l'infortuné John, il a tout simplement été renvoyé ( et ça c'est moins drôle mais bon il y est allé fort aussi ).