iPhone-5C Le FBI a finalement bien trouvé une méthode pour débloquer l'iPhone utilisé par l'un des auteurs de la tuerie de San Bernardino de décembre 2015 et ce sans passer par le développement d'un firmware spécifique par Apple, qui refusait absolument de le fournir.

La technique signalée par une tierce partie, qui pourrait être la société israélienne Cellebrite, la semaine dernière a porté ses fruits, permettant de passer outre les défenses de l'iPhone et d'accéder aux données chiffrées sans les détruire.

L'agence gouvernementale devrait donc abandonner son injonction contre le groupe de Cupertino mais de nombreuses questions restent en suspens : quelle est la méthode employée, peut-elle être appliquée à d'autres iPhone ou même les données récupérées font-elles avancer l'enquête en cours ?

A toutes ces interrogations, le FBI apporte une fin de non-recevoir et se contente d'indiquer qu'il analyse maintenant les données collectées. Le service de renseignement ne devrait pas être tenu de fournir d'informations quant à la nature de la méthode utilisée ou l'identification de la tierce partie qui la lui a communiquée.

Apple se voit de son côté déchargée de l'obligation d'affaiblir les défenses de ses propres appareils mobiles sans pour le moment connaître la faille dans son système et tenter de la corriger. Pour nombre d'observateurs, il ne s'agit d'ailleurs là que d'une pause dans le bras de fer opposant l'industrie high-tech soucieuse de protéger les données de ses clients (pour diverses motivations) et les services de renseignement souhaitant accéder aux données personnelles dans certaines circonstances.