L'attitude bienveillante des observateurs envers Apple s'est muée en une défiance régulière depuis que le cours en bourse a dévissé (mais n'avait-il pas progressé trop vite juste avant ?) et tous les regards se tournent vers la présentation des résultats financiers du deuxième trimestre fiscal (qui correspond à peu près au premier trimestre de l'année).

logo_pro_apple  Le bilan précédent a sonné comme un coup de semonce avec un premier ralentissement dans la cadence infernale menée par le groupe de Cupertino depuis cinq ou six ans et qui a défié la crise économique mondiale de 2008-2009.

Celui à venir pourrait confirmer une chute de 18% du bénéfice net, qui n'atteindrait alors "que" 9,53 milliards de dollars, selon les prévisions, pour un chiffre d'affaires en hausse de 8%, vers les 42,4 milliards de dollars.

Apple est très loin de se porter mal mais les observateurs ne manqueront pas de noter le ralentissement sensible de la croissance de ses résultats financiers et espèrent obtenir des signes positifs. La chute du bénéfice est attendue comme le résultat de la baisse des marges des produits, et par un affaiblissement de la demande sous l'effet de la concurrence, même si les volumes devraient se maintenir.

Il ne faut cependant pas négliger l'effet Apple qui conduit à sous-estimer ses prévisions de résultats trimestriels afin d'apparaître bien meilleurs que prévu au moment de leur annonce. Mais si les analystes restent confiants dans les perspectives du groupe, ils veulent des confirmations directes et non plus seulement des promesses de succès.

Source : Bloomberg