Après le courrier du ministre Eric Besson aux opérateurs mobiles présents au sein du GIE-EGP ( Groupement d'Intérêt Public - Entité de la Gestion de la Portabilité ) demandant d'accroître les capacités de traitement, c'est au tour de l'Arcep, régulateur français des télécoms, de se manifester.

L'Autorité, qui a un rôle de surveillance de l'Entité mais pas d'action, a également envoyé un courrier aux opérateurs pour leur rappeler qu' " ils doivent, conformément aux textes applicables, veiller au respet du principe de non-discrimination et énoncer des règles claires et transparentes de traitement des demandes de conservation du numéro mobile ".


Vers les 80 000 portages par jour

Arcep-logo L'Arcep rappelle qu'elle a, dès le 13 janvier, soit trois jours après le lancement de l'offre Free Mobile, prévenu le GIE-EGP pour prendre des mesures permettant de répondre à la très forte augmentation de la demande de portabilité des numéros mobiles.

Cela s'est traduit par une capacité de traitement passant de 12 000 portages à 40 000 portages par jour. Cependant, comme l'a fait remarquer le ministre, cette capacité reste largement insuffisante. L'Arcep note cependant que le GIE-EGP a validé le 27 janvier dernier le principe de faire passer la capacité de traitement à 80 000 portages quotidiens, " par paliers progressifs afin de ne pas mettre en péril le fonctionnement de la conservation du numéro mobile en France. "

Elle demande également à ce que les opérateurs ajustent " dans les mêmes proportions les capacités de leurs systèmes d'information respectifs ". L'Arcep souligne enfin l'aberration du cas des abonnés se retrouvant sans numéro mobile et rappellent aux opérateurs l'obligation de respecter les délais légaux.