arcep Après les expérimentations et les décisions réglementaires au niveau européen, l' Arcep, autorité française de régulation des télécommunications, annonce qu'elle autorise désormais les opérateurs mobiles Orange et SFR à exploiter la bande GSM 900 MHz pour les besoins de leurs réseaux 3G.

Cette décision était prévue depuis juillet 2007 et l'absence d'un quatrième opérateur mobile sur le marché français permet de la valider sans contraintes notables dès le début de l'année 2008. En permettant l'utilisation de la technologie UMTS sur la bande 900 MHz, les opérateurs mobiles vont pouvoir étendre la couverture de leur réseau 3G dans des proportions équivalentes à celle du réseau GSM et avec une meilleure couverture au sein des habitations.


Les objectifs de couverture nationale plus faciles à atteindre
Il s'agit là de deux points faibles majeurs de la 3G qui trouvent ainsi une résolution à moindre frais. La réutilisation des fréquences de la bande 900 MHz pour l' UMTS interviendra au cours de l'année 2008, à mesure que les sites sont équipés en conséquence.

Cela aidera également les opérateurs à atteindre leurs objectifs de déploiement de leur couverture 3G, qui doit atteindre un seuil supérieur à 98% pour les deux principaux opérateurs mobiles français. Pour Bouygues Telecom, la situation est différente et ce dernier fera une demande d'exploitation de la bande 900 MHz pour son réseau 3G en 2009.

L'éventualité d'un quatrième entrant n'est pas écartée et des réserves de fréquences lui seront attribuées sur les bandes 2100 MHz et 900 MHz. S'il n'existe pas de quatrième opérateur mobile au 30 juin 2010, les opérateurs historiques pourront exploiter les bandes réservées sur la fréquence 900 Mhz.

Les opérateurs mobiles pourront également compter sur les fréquences UHF libérées par le passage de la diffusion de la télévision de l'analogique au numérique. Ce dividende numérique permettra de déployer des services data mobiles post-3G avec des débits de plus de 10 Mbps après 2010.