Mettre enfin un terme aux zones blanches, ces portions de territoire non couvert par les réseaux mobiles et à faible densité urbaine, c'est le pacte signé entre le gouvernement et les opérateurs fin 2015 mais qui a déjà connu un coup de canif avec la mise en demeure des opérateurs Orange, SFR et Bouygues Telecom par l'Arcep en février 2016 pour les retards accumulés.

Dévoilant les résultats de son deuxième observatoire des déploiements mobiles en zones peu denses, le régulateur observe que 91% des 3800 centres-bourgs concernés constitutifs des zones blanches, soit 1% de la population, disposaient d'une couverture 2G, et 51% en 3G, avec des objectifs de couverture de 100% respectivement d'ici le 31 décembre 2016 et le 30 juin 2017.

Arcep observatoire zones blanches

Pour la couverture 4G des zones peu denses, qui représentent 18% de la population et 22500 communes, la couverture 4G en bande 800 MHz atteint désormais 46%.

L'Arcep en profite pour rappeler que la mise en demeure de juillet 2015 qui concernait le retard de couverture des zones blanches par les opérateurs Orange, SFR et Bouygues Telecom n'a pas été respectée pour les deux premiers opérateurs au 1er janvier 2016.

Le régulateur indique donc qu'il a notifié "des griefs à Orange et SFR concernant le déploiement de la 2G dans les centres-bourgs du programme "zones blanches centres-bourgs", ce qui pourrait donner lieu à des sanctions.

Toutefois, Orange a depuis le 1er janvier 2016 couvert les 5 centres-bourgs manquants tandis que SFR a avancé sur les 47 centres-bourgs qui manquaient à l'échéance.