S'ils ont encore probablement de belles années devant eux ( un exemple récent cible les utilisateurs Apple ), le spam et phishing traditionnels véhiculés par email ont une forte concurrence via les réseaux sociaux dont le représentant le plus populaire est Facebook.

Somme toute logique car pour les spammeurs, scammeurs et cybercriminels, c'est une immense communauté Web qui est à portée de clic et des messages ( parfois malveillants ) qui peuvent se répandre à la vitesse de l'éclair d'amis en amis.

Facebook érige néanmoins des défenses et analyse chaque jour rien de moins que deux mille milliards de clics sur des liens. Quotidiennement, ce sont 220 millions de posts et messages avec des liens malveillants qui sont bloqués. Des chiffres que l'on retrouve dans une étude proposée par Commtouch qui fournit notamment des technologies de protection pour la messagerie sur Internet.

Commtouch décrit la mécanique des attaques observées sur Facebook en 2011. Tout commence par l'appât afin qu'un utilisateur clique sur un lien, aime un statut, un post ou partage. Cela relève de l'ingénierie sociale. L'appât le plus en vogue est un prétendu contenu ( image ou vidéo ) à consulter absolument. Sont aussi utilisés la promesse d'un cadeau, une nouvelle application, un post en rapport avec l'actualité.

Dans près de la moitié des cas, c'est l'utilisateur lui-même qui contribue à répandre l'attaque, alors que d'autres techniques plus insidieuses peuvent être mises en place tel le détournement de clic. Sachant qu'un utilisateur Facebook possède en moyenne 130 amis, l'attaque peut se répandre très vite, mais il suffit seulement que parmi eux seulement cinq aiment ou partagent un post pour que l'attaque s'émancipe.

La destination finale tient principalement de l'affiliation sur Internet qui permet à des spammeurs de gagner de l'argent lorsque des utilisateurs cliquent sur des liens ou remplissent une étude en ligne. Répandre un malware entre par contre dans une bien moindre proportion.

Tout est résumé dans l'infographie ci-dessous avec les conseils de Commtouch qui en appelle au bons sens des utilisateurs :

Infographie-Facebook-attaques-2011