Les 7, 8 et 9 février 2012, une attaque informatique de grande ampleur a été menée sur l'Internet français et contre les réseaux des administrations. Pas une attaque massive d'Anonymous mais un simple exercice.

Piranet 2012 avait pour but d'évaluer les capacités de l'État à réagir et prendre les mesures adéquates en cas d'attaques ayant pour but de provoquer de lourds dégâts pour le système d'information du pays.

L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information ( Anssi ) indique que par rapport à un exercice similaire mené en 2010, le " périmètre des acteurs impliqués dans la gestion de crise a été étendu ". " Outre les acteurs gouvernementaux habituellement impliqués, des opérateurs d'importance vitale des secteurs de la santé, des transports et des communications électroniques ont été associés à l'exercice ".

On ne connaîtra pas plus de détails, si ce n'est que l'Anssi considère l'exercice " riche en enseignements ". Il " a permis de franchir de nouvelles étapes dans la préparation de la France à faire face à des cyberattaques de grandes ampleur et à leurs conséquences sur la vie de la Nation ".

L'Anssi a été créée en juillet 2009. Il y a un an, elle devenue une autorité nationale de défense des systèmes d'information pour organiser la réponse en cas d'attaque informatique majeure contre la France et imposer des décisions urgentes aux administrations ainsi qu'aux opérateurs de communications électroniques.

Cyberdefense-score-pays Lors de cette nouvelle attribution, le directeur de l'Anssi, Patrick Pailloux, avait déclaré : " l'agence pourra demander aux opérateurs ( privés ) de bloquer du trafic en provenance de machines qui relaient des attaques, isoler le système informatique d'une administration ". Et donc une intervention des fournisseurs d'accès à Internet.

Un récent rapport de McAfee a estimé que la France faisait partie du peloton de tête des pays sur sa préparation à la cyberdéfense ( voir notre actualité ).