Il n'y a pas encore véritablement de norme imposée aux constructeurs, ce qui explique les retards dans le domaine, mais certains véhicules peuvent déjà communiquer avec certains réseaux d'infrastructures urbains.

C'est le cas de quelques modèles proposés par Audi qui exploitent les communications V2I (Vehicule à infrastructure) pour proposer quelques fonctionnalités bien senties.

  

Les Audi A4 et Q7 fabriquées à compter du 1er juin sont éligibles au système, qui nécessite toutefois une connexion 4G pour fonctionner. Il permet de se connecter aux plateformes de gestion de trafic des grandes villes équipées. Concrètement, le service de gestion du trafic est consulté par le véhicule, qui recroise les données avec un GPS pour localiser la voiture et interagir avec les feux tricolores.

La voiture dispose ainsi d'indications sur l'état des feux en temps réel, du temps qu'il reste avant de passer au vert, et peut ainsi proposer un compte à rebours. Et pour que le système trouve une réelle utilité, le véhicule est capable de rediriger l'utilisateur vers les carrefours les moins engorgés, en fonction de l'état de la signalisation, afin de lui faire économiser temps et carburant.

Les économies et l'aspect écologique sont également présents ailleurs : en indiquant combien de temps le temps va rester au rouge, un automobiliste pourra éviter de s'arrêter et préférer décélérer pour ne pas perdre son élan. Enfin, lorsque le feu sera au rouge pour une durée plus importante, l'option start and stop pourra être optimisée.