D'après la Banque Mondiale relayée par Reuters, ces régions sont les seuls endroits dans le monde qui ne sont pas connectés à l'infrastructure mondiale, ce qui rend très chers les accès Internet et autres communications téléphoniques.

" Les entreprises ne peuvent pas être compétitives à l'échelle mondiale, les étudiants des universités en subissent également les conséquences car ils ne peuvent pas accéder à Internet, et les agences du gouvernement ne peuvent pas communiquer efficacement entre elles car elles ne sont pas connectées " indique le communiqué de la banque.

L'organisation internationale a par exemple cité un centre d'appels kenyan qui doit payer 17 000 dollars par mois - soit 12 734 euros - pour que 25 conseillers puissent téléphoner à partir du pays tandis que les autres centres d'appels dans le monde dépensent seulement 600 à 900 dollars ( 450 à 674 euros ) pour ce faire.

La répartition des 123,2 millions d'euros se fera de la façon suivante : 87,7 pour le Kenya, 22,5 pour Madagascar et 15 pour le Burundi. Cette somme consiste par ailleurs en un premier versement faisant partie intégrante du Regional Communications Infrastructure Program ( RCIP ) évalué à 317,7 millions d'euros. Enfin, selon nos confrères de Reuters, ces trois pays font partie d'un programme plus large de déploiement de réseaux sous-marins en fibre optique concernant 20 pays et qui reliera, à terme, l'Afrique du sud au Soudan.