Logo benq On se souvient que le fiasco de la branche Téléphonie mobile du groupe taïwanais BenQ a conduit à la faillite de BenQ Mobile, laissant 3000 personnes sans emploi (en partie récupérés par Siemens)  et un trou de plus d'un milliard d'euros. Après la recherche infructueuse d'un éventuel repreneur, la liquidation de BenQ Mobile et la tentative avortée de démission du président du groupe, voici que les créanciers floués menacent.

Les quelques 4350 créanciers ne veulent pas se satisfaire des 350 millions d'euros issus de la vente des biens de BenQ Mobile et ont demandé à l'administrateur de la liquidation, Martin Prager, d'examiner la possibilité d'attaquer la maison-mère pour  récupérer la somme manquante.


Le spectre de BenQ Mobile hante BenQ
Ce dernier va étudier le cas mais a déjà prévenu que celui-ci est "extraordinairement complexe". 3500 des créanciers sont d'anciens employés réclamant jusqu'à 27 millions d'euros de compensation.

Ce nouveau coup dur s'ajoute à une vraie série noire pour BenQ qui a également fait l'objet d'une investigation concernant trois de ses cadres, qui auraient vendu leurs actions juste avant l'annonce des pertes colossales de BenQ Mobile, qui ont entraîné une chute du cours des actions de BenQ.

Les conséquences du cuisant échec du groupe dans la téléphonie mobile n'ont pas fini de se répercuter sur les résultats financiers, et les soucis sont loin d'être terminés. Le rêve de BenQ Corp. de se retrouver dans le top 5 des plus gros vendeurs de mobiles au monde s'achève donc dans un certain chaos, dont le groupe aura du mal à se remettre.