C'est au travers du journal la Tribune que s'est exprimé M. Champsaur, Président de l'ARCEP, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (anciennement ART). Celui-ci a ainsi fait un bref bilan sur le marché de la téléphonie en France.


A propos de la téléphonie mobile, les efforts semblent se concentrer sur la question des SMS, du moins d'après les déclarations M. Champsaur : "Nous étudions les problèmes concurrentiels qui découlent du goulot d’étranglement existant sur les marchés de gros de la terminaison d’appel SMS.".

D'autre part, l'arrivée imminente des opérateurs virtuels satisfait l'ARCEP :

"Il y a un an, il n’y avait pas de marché de gros en la matière. Il y avait même une présomption de collusion tacite entre opérateurs de réseaux (Orange, SFR, Bouygues Telecom) pour ne pas ouvrir le marché de gros. Aujourd’hui, de nombreux accords MVNO ont été signés, dont certains par les opérateurs fixes Neuf Télécom, Cegetel et Tele2".


Garant du succès de ces alternatives pour le consommateur, l'ARCEP surveille sur une période de 12 à 18 mois les marchés mobiles en France, en accord avec la commission européenne en vue de présenter des analyses d'ici fin 2006.

M. Champsaur a également rappelé que le phénomène de concurrence a été bénéfique au consommateur, en matière d'offre tout du moins :

"La concurrence plus vive, notamment dans le haut débit, et les acteurs alternatifs innovants, incitent l’opérateur historique à réagir", avant d'ajouter que : "les opérateurs alternatifs doivent "pouvoir répliquer" les offres de détail convergentes de France Télécom, et la transparence entre les différentes activités de l’opérateur historique "doit être assurée".

Le mot de la fin est revenu au dégroupage dont les procédures opératoires semblent s'améliorer en parallèle à l'intervention des communes locales qui a été qualifiée de "légitime".

> Voilà un discours bien huilé

Source : Net Economie