bitcoin Craig Wright Qui se cache derrière l'identité de Satoshi Nakamoto, créateur de la monnaie virtuelle Bitcoin ? Les spéculations ont été nombreuses et différents noms ont été annoncés en fanfare avant d'être cruellement démentis.

Cette fois-ci est peut-être la bonne et c'est le fondateur de la devise lui-même qui se serait dévoilé à plusieurs médias, dont la BBC.

Le nom avancé est donc celui de Craig Wright, entrepreneur australien, qui aurait imaginé le principe d'une monnaie sans contrôle centralisé dès 2007 avant de la mettre à disposition à partir de 2009.

Pour légitimer son affirmation, Craig Wright a apporté des éléments techniques confirmant son rôle aux origines du bitcoin, tandis que plusieurs membres influents de l'écosystème Bitcoin auraient confirmé son rôle fondateur.

L'homme d'affaires a en effet signé ses messages adressés à la BBC avec les clés cryptographiques attribuées à Satoshi Nakamoto et qui ont été utilisées dans les tous premiers échanges de bitcoins en 2009.

Craig Wright justifie son initiative par la volonté de mettre fin à la chasse à l'identité réelle de Satoshi Nakamoto, d'autant plus que son nom avait été déjà évoqué fin 2015 après la diffusion de documents lui ayant été dérobés et dévoilant son implication dans la création du bitcoin.

Sous pression, il se dévoile donc mais n'entend pas devenir la figure de proue de la devise virtuelle, qui a beaucoup fait parler d'elle l'an dernier autant pour la spéculation qui l'entoure que par les mises en gardes des institutions financières du monde entier.

Il indique qu'il aurait préféré maintenir le secret sur son identité. Le personnage fictif Satoshi Nakamoto détiendrait 1 million de bitcoins, sur les 15,5 millions en circulation, représentant quelque 450 millions de dollars.

MaJ 14h30 : déjà, les premiers doutes sur les affirmations de Craig Wright commencent à émerger et les "preuves" apportées, tant sur la signature censée confirmer qu'il est bien Satoshi Nakamoto que sur les déclarations de diverses personnalités venant confirmer ses dires.

Source : BBC