BlackBerry (ex-Research in Motion) mise son avenir sur le succès de sa nouvelle plate-forme BlackBerry 10 et espère retrouver ce qui a fait sa notoriété auprès des gouvernements et des entreprises : la sécurisation des communications mobiles.
La plate-forme BlackBerry 10 a obtenu la certification US FIPS 140-2 qui lui ouvre les portes des agences gouvernementales américaines, mais certaines instances tiquent encore. Le journal The Guardian affirme que le CESG ( Communications-Electronics Security Group ) britannique n'a toujours pas donné son feu vert pour une utilisation gouvernementale.
The Guardian y voit un obstacle sérieux pour les ventes du BlackBerry Z10, déjà commercialisé, et du BlackBerry Q10, qui le sera bientôt, si BlackBerry n'obtient pas rapidement ce sésame, alors que le CESG a validé la plate-forme BlackBerry OS 7.1 en novembre 2012 pour un niveau de sécurité que seul cet OS mobile, parmi tous ceux présents sur le marché, est en mesure d'atteindre.
Si le CESG devrait finir par accorder le même statut à BlackBerry 10, ce retard risque de freiner les opportunités pour le BlackBerry Z10, dont le journal affirme que les ventes sont en train de se tasser, après un solide démarrage en février (le Royaume-Uni a été l'un des premiers marchés servis), et alors qu'Android et iOS tentent de s'imposer sur le segment professionnel.
MàJ 17:40 : le CESG apporte un début de réponse sur la question de la validation de BlackBerry 10 :
" Les discussions se poursuivent concernant l'utilisation de la plate-forme BlackBerry 10 au sein du gouvernement. Nous n'avons pas encore réalisé d'évaluation de la sécurité de la plate-forme mais nous produirons une revue des plates-formes ("Platform Guidance") cet été. Elle couvrira plusieurs plates-formes, dont BlackBerry 10 (et l'utilisation de Balance). Nous entretenons des relations de longue date avec BlackBerry et nous sommes confiants dans le fait que la plate-forme BlackBerry 10 devrait représenter une solution adéquate pour le gouvernement britannique. "
