Les smartphones sont un endroit privilégié de stockage des données personnelles et sensibles mais il s'avère qu'isl sont également assez faciles à visiter pour les service de renseignement américains, malgré la sécurisation standard apportée.

Face aux révélations concernant les pratiques de la NSA, la demande en terminaux mieux protégés s'accroît logiquement et crée des opportunités que certaines sociétés peuvent essayer d'exploiter en promettant une sécurité accrue.

C'est le but du projet Blackphone qui doit être conçu en commun avec Geeksphone, la startup espagnole qui a aidé au démarrage de Firefox OS avant de se tourner un peu plus vers Android, et de Silent Circle, société pilotée par...Phil Zimmerman, à l'origine du logiciel de chiffre PGP (Pretty Good Privacy) à base de clés publiques et privées.

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Les détails du Blackphone ne sont pas encore connus mais il apparaît qu'il tournera sous PrivatOS, une version sécurisée d'Android et qu'il promet de tout sécuriser à bord : appels, SMS, vidéo chat, documents et fichiers ainsi que navigation Web anonyme et utilisation de VPN.

Une partie des solutions développées par Silent Circle devraient se retrouver à bord du Blackphone. GigaOM note que la co-entreprise gérant le projet est installée en Suisse et que le terminal devrait faire l'objet de démonstrations lors du salon MWC 2014 de Barcelone, dans quelques semaines.

A voir jusqu'à quel point cette sécurisation est effective et si elle saura séduire les professionnels qui pourraient en être la cible principale, à moins que le prix soit suffisamment bas pour intéresser également un plus large public.

A noter également que des sociétés françaises comme Bull et Thales ont lancé des solutions mobiles sécurisées, sous forme de terminal spécial pour le premier et d'une plate-forme logicielle spécifique pour le second, à destination des entreprises et des activités sensibles.

Source : Blackphone