Le fameux trou de la couche d'ozone se situant au-dessus de l'Antarctique pourrait ainsi être totalement résorbé avant 2050.

La mobilisation mondiale et la signature du traité de Montréal en 1987 sur l'interdiction de certains aérosols et son application portent bel et bien leurs fruits. C'est du moins ce qu'indique la dernière étude en date publiée dans la revue Science réalisée par Susan Solomon, professeur de chimie et de science du climat au MIT.

Terre MSG-4

Le fameux trou (qui correspond en réalité à une zone dans laquelle le niveau d'ozone ne dépasse pas 50%) aurait diminué de plus de 4 millions de kilomètres carrés depuis l'année 2000. Il aurait ainsi réduit de moitié en un peu plus de 15 ans, notamment grâce à la diminution des émissions de gaz chlorés principalement responsables dans la destruction de la couche d'ozone.

Il a été démontré que la réduction d'émissions de ces gaz est bien à l'origine de la réduction du trou de la couche d'ozone, qu'il s'agisse des gaz chlorés ou CFC. L'étude s'est appuyée sur des données récupérées à la fois par les satellites et des ballons sonde, des analyses annuelles étant menées.

Selon des simulations réalisées sur des supercalculateurs, si les émissions de gaz CFC et HCFC continuent de diminuer sur le même rythme que ces 15 dernières années, alors la guérison de la couche d'ozone pourrait intervenir avant 2050. Cela permettrait alors d'éviter, d’ici 2030, le développement de plus de deux millions de cancers de la peau par an.

Source : Science