Cependant, il a également souligné qu'il n'était pas opposé par principe à une consolidation du marché : "je n'ai pas de religion sur la question de savoir s'il faut 3 ou 4 opérateurs en France", a-t-il souligné à l'occasion d'une conférence.
Le ministre de l'Economie veut "écouter" les arguments de Patrick Drahi, patron du groupe Numericable-SFR et il attend des réponses sur les questions de l'investissement, de l'emploi et des conséquences pour les consommateurs, dans la crainte d'une remontée sensible des prix.
Il a laissé entendre qu'il ne serait pas mauvais de vérifier que le rachat de SFR a bien été digéré avant de s'attaquer à un autre opérateur. C'est donc d'une oreille attentive et critique qu'Emmnanuel Macron va écouter ce soir le déroulement de la stratégie destinée à s'emparer de Bouygues Telecom.
