Suivie par un tribunal de Sao Paulo, la Cour a notifié que Google n'avait pas répondu aux exigences des enquêteurs qui cherchent des utilisateurs brésiliens ayant une utilisation douteuse du site Orkut.

Le gouvernement, observant actuellement des messages en ligne pouvant démasquer des internautes, demande à ce que le numéro un de la recherche Web lui retourne des informations personnelles pour limiter la violence, le racisme, la discrimination, la pornographie et la pédophilie.


Orkut épinglé par le Brésil
Dans le cas où Google Brésil répondait défavorablement à cette requête, l'institution judiciaire pourrait infliger une amende de 23.000 dollars par jour. Orkut, un site communautaire créé par un employé de Google permet de rester en contact avec ses amis et demeure depuis des mois au centre d'un débat entre les Brésiliens et les représentants officiels de la firme de Mountain View.

Le Ministre de l'Intérieur brésilien demande 61 millions de dollars pour le " dommage collectif moral " qu'Orkut a engendré. En outre, il menace Google Brésil d'amendes journalières voire de la fermeture complète du site sur le territoire. Comme annoncé dans notre précédente actualité, les deux tiers des visiteurs d' Orkut sont brésiliens.

En mai, Google avait promis de fermer les pages suspectées d'activités illégales et de fournir les informations nécessaires aux enquêteurs brésiliens s'ils les réclamaient. La police du plus grand pays d'Amérique du Sud a notamment détecté des groupuscules néo-nazis et des pages traitant de pornographie infantile.

L'avocat général de Google, David Drummond, a indiqué que ces informations sont présentes sur des serveurs aux Etats-Unis et en Angleterre. Pour le moment, la firme campe sur ses positions, se retranchant derrière la protection des données personnelles de ses utilisateurs. Mais jusqu'où ce droit s'applique t-il '